Wikileaks et l'affaire des statelogs : La réaction du Monde

Julian Assange, Fondateur de Wikileaks.


Peu de chaînes de tv transmettent des information sur Wikileaks, les "statelogs", ou encore  "cablegate", Julian Assange le fondateur de Wleaks, et la seule qui en a parlé, avec une boucle vieille de plusieurs heures, est BFM TV. Dans celles ci nous en apprenons plsu sur les petites phrases mesquines classées top secret de l'ordre "Sarkozy est un Roi nu, épidermique". Mais aucun vulgaris, aucune analyse de l'info.


Nous avons donc suivi en ligne, comme il se doit, les articles de owni.fr (aui est aussi accessible en international sur owni.eu). C''est la source que vous nous recommandons pour vous tenir au courant des suites de cette affaire. Nous vous proposons également un petit condensé de ce qu'il y a de nouveau depuis le début de l'affaire. 




[0h45] Premiers éléments à télécharger. Sur le site Tableau Software, WikiLeaks propose de télécharger en .csv – exploitable sous Excel – les thèmes couverts par les Statelogs. Ainsi, à chaque sujet (terrorisme, politique extérieure) correspond un nombre de mémos attenant.


Comme nous en avions peur, les états commencent a se renvoyer la balle, et décident de suivre ce que relève Washington, le fait que les logs ainsi mis en ligne ont été obtenus de manière illégale. L'état Italien exprime déjà sa peur que cela nuise à l'image de son gouvernement, par exemple. Et les prochains qui vont être vite mis au courant ce matin ne vont pas tarder à s'exprimer.


Ainsi, voilà ce que nous pouvons lire sur owni.fr ce matin :

8h30 : L’Australie veut une riposte judiciaire 
Le pays d’origine de Julian Assange est déterminé à poursuivre le fondateur de WikiLeaks en justice si le faisceau de preuves s’avère suffisant ou si des éléments permettent de confirmer que celui-ci à transgressé la loi. Dans une allocution devant la presse, le procureur général Robert McClelland offre une main tendue à Washington:

Les Etats-Unis sont les premiers concernés, mais les agences australiennes les épauleront. Je vais demander à la police fédérale australienne de vérifier si nos lois ont été transgressées. Il s’agit d’un sujet sérieux, et nous avons formé une taskforce intergouvernementale pour l’étudier, bien au-delà du seul cadre de la Défense.


Reste à se demander si les Etats décideront de faire taire Assange et son organisation ? De vite empêcher l'accès aux internautes à cette manne d'informations brutes et sans démagogie? Va-t-on en conclure que nous devrions envoyer en ligne tous les logs de tous les gouvernements? Ou va-t-on au contraire sévèrement condamner Wikileaks, ainsi que El pais, le Guardian, le New York Times, le Monde qui ont fait suivre l'information "sans vérifier les documents [...] puisque Washington n'a rien démenti" ?


Ce matin 9h10, owni.fr sur twitter :
[Update] Message de la Chine à ses médias: ne parlez pas de WikiLeaks   


Cela laisse présager des réactions "d'autruche" en masse sur la planète.


La seule chose qui est sûre est que cette affaire va soulever des questions que l'on attend depuis longtemps de se poser sur la valeur des données, leur protection, et leur filtrage; sur notre très cher réseau Internet.
Quel poids auraient de tels textes, si on décidait de les utiliser pour la Paix? Tout cela ne lève-t-il pas le voile sur l'ambiance négative qui règne en diplomatie, et donc entre les Hommes?


Pour se remettre et pour vous ouvrir toujours plus à Internet, je vous recommande cet article qui résume assez bien nos convictions sur l'importance du réseau, et de sa neutralité, en exposant trois risques liés à Internet, qui vous surprendront probablement :
http://owni.fr/2010/11/29/les-liaisons-numeriques-dangereuses/


Quelle est votre opinion sur toute cette agitation? Pour ou contre l'accès au logs de Wikileaks?

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